Burundi : entrepreneuriat local
En collaboration avec la Fondation Roi Baudouin, la Collibri Foundation a soutenu en 2014 des projets de formation au Burundi, notamment via deux centres de formation aux métiers actifs dans la zone d’approvisionnement en café de Colruyt Group. En 2016, elle a décidé de réorienter son action, en ciblant au total 100 jeunes, dans le cadre d’un partenariat avec deux coopératives de caféiculteurs.
Lisez ici plus d’informations sur les réalisations de Collibri Foundation au Burundi.


Comme lors de la première phase, la Collibri Foundation reste présente dans les communes de Rutegama et Giheta, mais entend aujourd’hui stimuler les compétences de 100 jeunes, 50 dans chaque commune, sans plus de lien avec aucune structure officielle de formation. Les jeunes sélectionnés ont pour la majorité réussi leur scolarité, mais sont déçus de ne pas avoir trouvé d’emploi. Tous manquent d’esprit d’entreprendre et de confiance en eux. Cela bloque leurs chances de saisir des opportunités locales et de contribuer au bien-être de leur famille et de leur communauté.
Ce programme vise donc à développer le talent de 100 jeunes en lien avec leurs aspirations et celles de leur communauté.
Parallèlement à ce programme, nous soutenons également les caféiculteurs de Rutegama et Giheta en achetant chaque année 6 conteneurs de café produit par le groupement de coopératives dont ils font partie. Retrouvez ici plus d’informations à ce sujet.


Yes, they can
Pour le programme de formation et d’encadrement des jeunes, nous nous basons sur la méthode SALT, développé par l’ONG Constellation. Principe de base : chaque communauté dispose de capacités, dont elle ignore parfois l’existence. Il faut donc lui faire découvrir et les stimuler pour affronter les défis qui se présentent.
La méthode SALT comprend quatre piliers :
- Soutenir en écoutant de manière participative et en posant des questions.
- Accompagner les jeunes dans la formulation de leurs rêves et évaluer de leur compétences/talents par rapport à leur réalisation.
- Lier la réponse locale aux réponses nationales et internationales si possible (mise en place de partenariats et d’échanges de bonnes pratiques).
- Transférer les bonnes pratiques vers d’autres groupes (inspirer).
De cette manière, nous espérons insuffler aux jeunes l’envie d’entreprendre et de réaliser des projets qui puissent profiter à l’ensemble de la communauté.