Des étudiants indonésiens participent à un stage enrichissant
Chaque année, Collibri Foundation invite des étudiants indonésiens à effectuer un stage au sein de Colruyt Group. Du 2 au 27 octobre, nos collaborateurs enthousiastes ont accueilli 4 étudiants dans leur famille : Laeli, Odi, Wardatul et Zulfa. Au programme, une bonne dose de cours d’anglais, mais également des ateliers sur les thèmes de l’autonomisation, du marketing numérique et du coaching personnel. Comment ont-ils vécu leur expérience ? Découvrez-le ici.
De meilleures perspectives professionnelles pour les jeunes
Cette année encore, les jeunes du projet YKAI en Indonésie ont été invités à effectuer un stage chez Colruyt Group. Avec Collibri Foundation, nous soutenons ce projet depuis 2003. Celui-ci permet aux jeunes en situation financière difficile de bénéficier d’une bourse d’études afin de suivre des études supérieures.
Les jeunes qui effectuent un stage chez Colruyt Group profitent d’un beau tremplin pour augmenter leurs chances sur le marché de l’emploi. Et grâce à cette expérience, Collibri Foundation entend également exercer un impact sur leur carrière et la citoyenneté mondiale. Le programme mise aussi beaucoup sur le développement des compétences qui leur permettront d’inspirer leur entourage.
Pour la douzième édition de l’initiative, un programme bien rempli a été élaboré. En voici quelques moments forts…
Une bonne base en anglais
À leur arrivée, les étudiants ont fait la connaissance de leur famille d’accueil, des collaborateurs de Colruyt Group bénévoles. Ensuite, ils ont participé à une série de leçons d’anglais intensives. À la fin de cette première semaine, les jeunes ont entamé un projet personnel destiné à être présenté 4 semaines plus tard. Enfin, le premier week-end a permis aux étudiants de découvrir la Belgique en compagnie de leur famille d’accueil.
Zulfa : « La première semaine, j’ai suivi beaucoup de cours de grammaire anglaise. C’était donc agréable de pouvoir sortir la tête des manuels pendant le week-end. Mes parents d’accueil m’ont emmenée à Bruges pour acheter du chocolat et faire une balade en bateau. »
Ateliers et coachings inspirants
La deuxième semaine de stage comportait de nombreux ateliers et coachings : l’atelier sur le marketing numérique, qui a été très apprécié, mais aussi le coaching sur l’autonomisation à Courtrai, un temps fort incontestable aux yeux des étudiants. Résultat de cette semaine ? Une mine d’inspiration pour continuer à travailler sur leurs projets personnels.
Wardatul : « J’ai appris beaucoup de choses pendant les ateliers sur le marketing numérique et sur l’autonomisation. Le marketing numérique m’est vraiment utile pour développer mon sens des affaires : de l’image de marque à la manière d’optimiser son Instagram. L’atelier sur l’autonomisation est également très intéressant, car il permet de prendre conscience des moyens à mettre en place pour réussir et atteindre ses rêves. »
Coaching professionnel, l’art de faire une présentation et Tomorrow’s Voices
Tout au long du stage, les jeunes ont pu compter sur l’encadrement enthousiaste de collaborateurs de Colruyt Group. Ceux-ci les ont notamment soutenus dans l’élaboration de leur projet personnel et dans le développement de leurs compétences, tant sur le plan personnel que professionnel. Par exemple, lors de la troisième semaine de stage, les étudiants ont reçu de nombreux conseils pratiques pour réaliser une bonne présentation ou encore pour trouver un emploi.
Les étudiants ont également participé à l’événement Tomorrow’s Voices et ont rencontré des jeunes et des accompagnateurs issus des autres projets de Collibri Foundation. Zulfa a particulièrement apprécié l'open stage « Collibri’s Got Talent ».
Zulfa : « J’ai trouvé vraiment chouette de rencontrer des jeunes du monde entier pendant l’événement Tomorrow’s Voices. Et notre représentant a même interprété une danse indonésienne typique sur la chanson “Gemu Fa Mi Re” de la région de Nusa Tenggara. »
La cerise sur le gâteau
Lors des activités de clôture, les étudiants ont présenté leur projet à leur famille d’accueil et aux accompagnateurs de Collibri Foundation. Ils ont également partagé leurs impressions à propos du mois écoulé. Cerise sur le gâteau : un atelier cuisine et une fête d’adieu ont marqué la fin d’une aventure unique.
De beaux moments avec la famille d’accueil
Les 4 étudiants indonésiens reviennent sur leur stage enrichissant, mais également sur les moments agréables passés avec leur famille d’accueil durant un mois. Échanges de secrets culinaires, promenades divertissantes et séances de questions-réponses instructives ont fait de ce séjour une expérience enrichissante pour toutes et tous.
Nos collaborateurs ont assuré de manière volontaire l’encadrement des étudiants pendant quatre semaines. Ils méritent un énorme merci. Nous remercions également les collaborateurs qui ont fait part de leur expertise aux étudiants indonésiens et leur ont permis de développer leurs compétences.
En résumé : un grand merci à celles et ceux qui ont contribué à cette aventure !
Wardatul : « Je m’en souviendrai toujours. Ma famille d’accueil a été charmante et j’ai adoré jouer avec les deux enfants. Nous avons mangé ensemble tous les jours et j’ai eu l’occasion de cuisiner des plats indonésiens. Mais j’ai également pu profiter de leurs talents en cuisine, surtout de la soupe et du pudding ! Ah et… merci d’avoir assouvi mon penchant pour les fruits.
Chaque jour, Sarah et moi avons fait l’aller-retour chez Colruyt à vélo. J’ai quand même dû m’habituer à rouler ces 6 kilomètres. Lorsque nous avons visité Bruges, j’ai été impressionnée par ses magnifiques maisons. Mais aussi par le parc d’Huizingen et ses jolies fleurs.
Sarah (maman d’accueil de Wardatul) : Pour nous, le mois écoulé a été une véritable révélation : lorsque je suis allée accueillir Warda à l’aéroport, j’ai tout de suite compris qu’elle trouvait bizarre de voir une femme rouler toute seule dans sa propre voiture. À la maison, Warda a découvert un four micro-ondes et une machine à laver pour la première fois. Vous auriez dû voir son visage lorsqu’elle a vu les enfants avec leur brosse à dents électrique…
Nous nous sommes rendu compte que tout ce qui paraissait évident pour nous n’était pas nécessairement logique pour d’autres. En outre, notre manière de vivre, caractérisée par de nombreux hobbys, des obligations sociales et une course incessante contre la montre, contrastait avec la sienne. Elle vit de manière plus sereine et prend spécifiquement le temps, 5 fois par jour, de se ressourcer et de prier. Une approche dont nous pouvons certainement tirer des leçons !
Nous avons fait la route à vélo jusque Hal tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente. Elle n’en avait pas du tout l’habitude, mais s’est très bien débrouillée, pour finir. Le mois est passé bien plus rapidement que prévu, et j’aurais aimé que ça dure encore plus longtemps. Warda est rentrée chez elle avec de beaux souvenirs (je l’espère) et des tonnes de chocolat. Nous restons en contact sur WhatsApp et, qui sait, nous irons peut-être lui rendre visite en Indonésie un jour. »
Zulfa joue avec les enfants de Lauriane.
Zulfa : « Je n’oublierai jamais mon séjour au sein de ma famille belge ! Laurianne, son mari et ses enfants, Matteo et Paul, ont tout fait pour m’offrir un accueil très chaleureux. Chaque jour, je faisais mon possible pour jouer avec Matteo et Paul, même si nous nous comprenions uniquement par gestes. Le matin, avant d’aller chez Colruyt, nous déposions les enfants à la crèche et le soir, nous allions les rechercher. Le dimanche matin, nous avions pris l’habitude de prendre le vélo jusqu’à une plaine de jeux ou un parc. Le premier week-end, ma famille m’a emmenée à Bruges pour voir les vieux bâtiments, acheter du chocolat et faire un tour en bateau. Nous sommes même allés voir un spectacle de cirque, une première pour moi ! »
Lauriane (maman d’accueil de Zulfa) : « Nous sommes enchantés d’avoir pu accueillir Zulfa à la maison. Son plus grand rêve est de décrocher un emploi au sein d’un “Big 4”, les quatre plus grands cabinets d’audit au monde. Mon mari a travaillé chez Deloitte et EY, ça tombait bien. Zulfa s’est aussi rapidement attachée aux enfants. Nous sommes allés ensemble à Bruges, Bruxelles et Louvain, où elle a pris des milliers de photos de tous les bâtiments qu’elle voyait ! (rires) Le mois fut intense sur le plan de l’organisation, mais j’ai trouvé cette expérience très enrichissante, notamment pour nos enfants. Ils ont eu l’occasion d’en apprendre davantage sur d’autres cultures, traditions et religions, et peuvent maintenant situer l’Indonésie sur une carte du monde ! »
De son côté, Zulfa a posé beaucoup de questions sur les prix : combien a coûté notre maison, quel est mon salaire et combien coûte un kilo de poulet. Elle a étudié la comptabilité et est donc vraiment passionnée par les chiffres. En Indonésie, elle vit dans une maison avec 3 familles différentes, et sa famille entière dort dans une seule pièce. Pendant ce mois, j’ai eu l’occasion de relativiser les petits soucis du quotidien. Ici, tout doit aller vite : on marche vite, on mange vite et on essaie de perdre le moins de temps possible. Au début, je trouvais qu’elle faisait tout lentement, mais j’ai vite remarqué qu’il y avait beaucoup à apprendre de son mode de vie. »
