Raviver la flamme des agriculteurs
Nous stimulons l’esprit d’entreprise à la campagne de Bénin. Concrètement, nous donnons une formation aux jeunes, les soutenons et les encadrons. Bernadin et Sofie réveillent la passion de la terre.
Raviver la flamme des agriculteurs
Au Bénin, l’agriculture suscite de moins en moins l’intérêt des jeunes. Ils préfèrent s’installer en ville, bien que le travail s’y fasse rare. La Collibri Foundation et l’Université Louvain-Limbourg (UCLL) œuvrent main dans la main pour stimuler l’esprit d’entreprise à la campagne et ainsi inverser la tendance. Concrètement, nous donnons une formation aux jeunes, les soutenons et les encadrons. Bernadin Djossou réveille la passion de la terre au Bénin tandis que Sofie Van Pelt de l’UCLL ravive l’intérêt en Belgique.
Raviver la flamme des agriculteurs
Au Bénin, l’agriculture suscite de moins en moins l’intérêt des jeunes. Ils préfèrent s’installer en ville, bien que le travail s’y fasse rare. La Collibri Foundation et l’Université Louvain-Limbourg (UCLL) œuvrent main dans la main pour stimuler l’esprit d’entreprise à la campagne et ainsi inverser la tendance. Concrètement, nous donnons une formation aux jeunes, les soutenons et les encadrons. Bernadin Djossou réveille la passion de la terre au Bénin tandis que Sofie Van Pelt de l’UCLL ravive l’intérêt en Belgique.
Stimuler la fierté
Les jeunes suivent une formation au centre de formation agricole de Songhaï avant d’effectuer un stage à la Ferme SAIN, la ferme modèle. Ils sont accompagnés dans la gestion de leur nouvelle exploitation agricole, qui doit être aussi durable que possible. Plus le nombre de jeunes travaillant dans le secteur agricole augmente, plus le taux de chômage et l’exode rural diminuent et plus la sécurité alimentaire s’améliore. Toutefois, l’agriculture souffre d’un problème d’image. « Chez nous, l’agriculture est considérée comme le dernier recours, pas comme une véritable activité. Mais les agriculteurs peuvent être fiers de leur métier : ils nourrissent la population. Si tous les fermiers africains faisaient grève, le monde entier en parlerait après trois jours. »
Mettre en place des techniques d’agriculture durable
Bernadin est venu en Belgique effectuer un stage consacré au changement climatique et à l’entrepreneuriat durable : « J’ai appris beaucoup de nouvelles techniques que nos jeunes pourront appliquer, comme le compostage des ordures ménagères, l’utilisation de micro-organismes et l’amélioration de la qualité du sol au moyen de charbon de bois bio. Nous devons rendre notre agriculture plus écologique pour éviter que l’écosystème ne soit complètement détruit pour les génerations à venir. » Le programme de formation que Bernadin et ses collègues proposent au Bénin a été intégré par l’UCLL dans le programme de bachelier avancé Collaboration Internationale Nord-Sud.
Investir dans les jeunes
Sofie est professeur de français et de collaboration interculturelle à l’UCLL. Elle encadre chaque année les étudiants belges qui effectuent un stage de six mois au Bénin dans le cadre du projet Collibri, qui figure au programme du bachelier avancé Collaboration Internationale. Objectif : travailler avec les jeunes agriculteurs béninois. « Les étudiants constatent un changement dans la personnalité des jeunes agriculteurs. Cette formation a donc un réel effet sur eux. Au Bénin, les jeunes ne sont pas autant mis en avant qu’ici : ils ne sont pas impliqués dans la société et cela influence leur motivation. Nous leur remontons le moral et leur montrons qu’ils peuvent prendre leurs propres décisions. Grâce à la formation, ils osent prendre la parole et demander des conseils à d’autres agriculteurs. Ils répandent ainsi de nouvelles techniques agricoles dans leur communauté. »
Néanmoins, selon Bernadin, rien n’est encore joué. « On a déja fait un grand pas en avant. Mais la plupart des résultats du programme seront visibles dans cinq ans, lorsque leurs techniques durables porteront leurs fruits et que leurs connaissances seront largement répandues. Dans l’intervalle, nous encourageons davantage de personnes à investir dans nos jeunes afin d’améliorer leurs résultats. Les petits ruisseaux font les grandes rivières. »
Vous aussi, vous souhaitez mettre vos talents au service d’un projet de développement comme celui-ci ? Dans ce cas, le programme de bachelier avancé Collaboration Internationale Nord-Sud (en néerlandais) correspond peut-être à vos attentes. Plus d’infos